Mes faits de société
Pourquoi je n'irai pas visiter la réplique de la Grotte Chauvet...
Histoires de préhistoire
POURQUOI JE N'IRAI PAS VOIR
LA "RÉPLIQUE" BARNUM
DE LA "CROTTE" CHAUVET...
Parce que j'ai en horreur les parcs d'attractions (de fric),
parce que je suis un "aficionado" de la Basse Ardèche (où j'ai fait mes premières armes de spéléo à l'âge de 15 printemps) et que je m’abstiens depuis des lustres de m'y rendre "en saison" à cause de la beaufitude qui s'y presse et que ce "parc" à fric va multiplier la population de résidents temporaires pollueurs et envahisseurs,
parce que j'aime les gorges de l'Ardèche et sa plage des Templiers "classée naturiste",
parce que j'aime la préhistoire "sur le terrain",
parce que je suis spéléo et que l'odeur (la vraie) du monde souterrain (argile et calcite) m'ennivre,
parce que la fraîcheur naturelle (et non due aux climatiseurs) des grottes me convient,
parce que j'aime le monde des ténèbres VRAI et authentique, qu'il faut gagner avec ses tripes, ses reptations, ses soupirs, ses bains glacés, sa copulation avec les étroitures...
parce que je préfère voir des photographies de vrais dessins rupestres plutôt que des fac-similés...,
parce que, si je découvre un jour (et cela peut encore m'arriver) des œuvres picturales préhistoriques... je ferai des photos et n'en dirais rien à personne!
le Cro-magnon a parlé! Hugh!
La Grande menace sur les Châteaux cathares!
AU SECOURS!
Les châteaux cathares sont en danger!
Ce que je redoutais est à notre porte: les hauts lieux du catharisme et de la légende (?) des templiers sont menacés! La Neuvième Croisade de X.B. Leprince ne pourrait ne plus avoir lieu! Les institutions territoriales, motivées par le désir de faire du fric, propose que les grands sites du sud-ouest liés aux fameux châteaux soient inscrits "Patrimoine mondial de l’UNESCO"... Non et non! Je m'inscris en faux contre ces élus administrateurs qui veulent, sous prétexte de protection de sites, faire de hauts lieux historiques (ou naturels) des Disneyland grand public! L'espoir avoué d'un élu du coin: "Doubler le nombre de visiteurs dans la région". JE PARS EN CROISADE contre les destructeurs du patrimoine déguisé en "anges de lumière"! Aaargh!
Photo: le château de Quéribus (XI-XIVè) revu et corrigé dans un montage de la rédaction...
France Info... la cinquième colonne de l'anglicisation de l'Hexagone
FRANCE INFO TOUJOURS EN TÊTE...
de la "défrancisation" de notre langue parlée!
Pour éviter les pubs à outrance, je daigne me brancher sur la radio publique d'informations en continu, le matin au réveil.
C'est dur... pour les oreilles!
Le logo de la radio nationale à toutes les sauces... à la menthe?
Cartons rouges continuels pour ses sévices publics, prodigués sans vergogne par ses journaleux et animateurs des deux sexes. Horripilant! Avec, en plus, poison sur le gâteau, la "pub" maison où l'on nous fait entendre une journaliste "grand reporter" (?) nous déclamer avec une autosatisfaction éhontée: "J'aime raconter des histoires!"... Tiens donc, le journalisme dit de reportage consiste à... raconter des histoires?
Et si encore, la radio-d'info-qui-raconte-des-histoires le faisait en bon gaulois! Que nenni! Et de subir les agressions perpétuelles des messages d'auto-pub qui vous disent, entre autres:
"Écouter le LIVE de France Info"!
Non, sans blague? Au Centre de Formation des Journa...leux de la rue du Louvres, on ne sait pas qu'en langue gauloise, une émission diffusée sans être enregistrée s'appelle un DIRECT?
Il m'arrive parfois d'avoir envie de donner à la face de l'antenne nationale... de mon droit... un direct!
France Info je vous hais ! Quand le service public devient sévices publics...
C'était...
MON PREMIER
COUP DE GUEULE
DE L’ANNÉE
2015!
Pas de trêve des confiseurs
dans le combat
contre la médiocrité
et la déchéance
de nos médias...
Terminé, fini! Je démarre l'année nouvelle en décidant de ne plus écouter la radio d'information "en continu" du "sévice" public... Les ondes du rejeton de la défunte ORTF des années soixante étaient les seuls sévices radiophoniques que j'acceptais de subir au réveil - un quart d'heure, pas davantage. Gros avantage sur les radios "périphériques": l'absence (relative) de publicité - car France-Info vous assène sans arrêt sa propre promo imbécile et d'autres "messages" commerciaux déguisés insupportables. Radio du "service public", financée par le contribuable, on pouvait attendre d'icelle qu'elle défende au quotidien le "parlé français"... Que nenni! Ses journalistes, et chroniqueurs de tout poil, ne cessent de se gargariser de mots anglais, de vocables "tendance", sans se presser le citron mental pour rétablir un vocabulaire propre et audible - qui pourtant possède d'immenses richesses. Mais on sait que nos journaleux sortent tous du même moule: les écoles de journalisme genre "CFPJ" de la rue du Louvre (je connais: j'y ai été admissible au concours d'entrée en... 1969!), après de studieuses études "sup'" dans le style "lettres modernes". Ces m'as-tu-vu du micro, dont le principal souci est de s'entendre dégoiser, ne cessent de piocher dans la fange des mots à l'américaine, à propos de tout et de rien... Incapables de se soustraire à la glu pégueuse du parlé des trottoirs, que les cols blancs à Ipad se plaisent à faire leur... Encore entendu ce matin à propos de l'allocution du Président de la République du 31 décembre: "Untel va nous débriefer" ledit discours.
P.S.: "De l'anglais brief «instructions rapides», lui-même du français bref, avec le préfixe dé-" (Wiktionnnaire).
Le leurre de "l'heure d'hiver"
«A l’heure
de la mienne
ou...
à l’heure
de la votre»?
Le "retour" de l'heure "d'hiver" n'est qu'un... leurre!
En octobre, on accuse (encore) une heure de retard sur l'heure solaire.
Demandez aux poules ce qu'elles en pensent!
«Le soleil a quitté le zénith il y a plus de deux heures. Les caussenards gardent «l’heure d’hiver» toute l’année parce qu’elle est la plus proche de l’heure solaire. En été, quand il y a beaucoup «d’étrangers», des gens de la ville surtout, Sébastien doit toujours préciser, lorsqu’il donne l’heure ou un rendez-vous : «A l’heure de la mienne» ou «A l’heure de la votre».
(...) Progressivement, la mélodie aiguë des grillons se lève des collines ; invisible, un rossignol prend possession de l’espace avec son chant strident.
Dans quelques heures, les ombres crépusculaires auront gommé les pierriers, effacé la maigre végétation, assombri les fossés, diluant progressivement les collines dans l’encre noire de la nuit, tandis que dans le ciel des myriades de lumignons veilleront sur les grands espaces endormis. Sous le ciel nocturne, constellé des étoiles complices, cette solitude est tellement belle et respectable que vous avez envie de pleurer... (...)"
Le Vol des vautours (extraits)
© 2011 - Gérard Foissotte
Tous droits réservés – Reproduction texte et image interdites sans autorisation de l’auteur.