Histoires en livres scènes images et voix

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Avignon 2016 : Les Damnés du Palais papal

Théâtre

 

«Les Damnés»

en Avignon

 

Horreurs et damnation!

 

25 minutes vues sur France 2...

 

A vomir de dégoût pour un spectacle prétendument théâtral concocté par un metteur en scène "flamand" encensé par la profession (?) - l’Hexagone est donc si nul pour ne pas confier sa production théâtrale subventionnée à des créateurs "de terroir"? Ivo van Hove se plaît à choquer avec impudeur et mauvais goût (de sang, qui éclabousse à grand seaux) - théâtreux donneur de leçon (facile) qui dissimule, à mon sens, une psychopathie dangereuse, que la gente bourgeoise "branchée" (?) de la Cour d'Avignon est prompte à qualifier de "génie"...

 

"Retour de la Comédie Française" en Avignon?

 

Comment des Podalydès peuvent-ils ainsi se compromettre dans la bassesse la plus vulgaire, la provocation la plus grossière, dans une démagogie ragoûtante qui enfonce des portes ouvertes pour crier que la nature humaine peut être monstrueuse? Ce qui est monstrueux, c'est cette fabrication de scènes de débauches sanglantes aux images (vidéo-filmées) complaisantes, ces scènes de tueries aux effets d'hémoglobines (de théâtre) étalés généreusement... Ivo van Hove a-t-il été inspiré (fasciné) par le massacre du Bataclan au même titre que Van Gogh a été inspiré par les Tournesols? Les horreurs hyper-médiatisées quotidiennement n'ont pas besoin d'être transposées - encore moins pour servir une esthétique de façade -, sur les planches de la Cour d'Honneur du Palais des Papes - qui plus est (circonstance aggravante), aux frais du contribuable?  Mais le théâtre "contemporain", c'est un fait, use et abuse du "je te rentre dedans" (au propre comme au figuré), confié à un microcosme de nantis de la culture auquel tout est permis sous prétexte de "création" non conventionnelle... Le spectateur subit ce monopole de classe astucieusement protégé par des intellos aux relations précieuses. Or, justement, cette création "là" est tout ce qu'il y a de plus conventionnelle: des acteurs nus sur la scène, collés l'un à l'autre ou qui rampent comme des limaces, du sexe violent, du sang à éponger à la serpillère, des cris d'hystériques, des meurtres, des professions de foi pseudo-humanistes désuètes... trop rassies pour être honnêtes! Tout cela (qui coûte la peau... des fesses) est fait "avec talent" et une certaine réussite esthétique - c'est de la confiture donnée aux cochons. Les grands médias spécialisés se gargarisent complaisamment des "performances" d'acteurs qui sont requises et des "trouvailles" scénographiques choquantes mais si joliment réalisées "qui dérangent"; car, depuis des décennies, il faut déranger ou faire du "déjanté" pour être pris au sérieux dans la production théâtrale et prétendre être "à l'affiche" des salles parisiennes puis "se vendre" sur les scènes des coûteuses salles de spectacle municipales dont les noms pompeux n'autorisent qu'une programmation médiatisée en amont...

 

La Comédie-Française, fondée par ordonnance royale de Louis XIV, est devenue un Grand Guignol nauséabond.

 

De profundis

 

Le logo du festival ou les clefs des chambres de torture!

logo_avignon.jpglogo_richelieu.jpgLe logo de la vénérable institution avec pour cible du sang, du sexe et des meurtres!

 



11/07/2016
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